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Sylvain (72) : Régularisation sur side-car
Je ne sais pas à quand remonte ma passion pour la moto.
J'ai passé mon permis A dès que j'ai eu 4 sous et je passais mon temps libre dans les concentrations, comme le vendredi porte de Vincennes et les week-ends au circuit Carole. Avec un pote qui faisait l'Open, on a fait le tour des circuits du championnat. Que de souvenirs !…
Fin 96, la nuit, dans le brouillard, un virage dans un village de campagne, je chute à 50 km/h.
Rien de spectaculaire, mais l'antivol que je transporte dans mon sac à dos me brise une vertèbre et me voilà en fauteuil. Un mois d'hôpital, six mois de rééducation et très peu de récupération. Il y a vingt ans, les équipements n'étaient pas ceux qu'on trouve aujourd'hui. Les blousons avec plaques dorsales n'étaient pas courants.
J'ai souvent espéré pouvoir refaire de la moto, mais je pensais que ça serait un calvaire administratif et financier. C'était sans compter sur le soutien de ma chérie (motarde aussi) et d'HMS. Un simple coup de téléphone à Marc et tous les doutes étaient levés.
Etape une, passer la visite médicale, ensuite prise de contact avec l'inspecteur qui ne sachant pas trop comment ça se déroulait, a dû faire quelques recherches.
Il ne restait plus qu'à trouver une auto-école, pour faire un peu de plateau histoire de se mettre le B-King en main et quelques heures de conduite en circulation pour être au top.
C'est chez Pleins Phares à Saint Saturnin, que j'ai trouvé des oreilles attentives. Celles de Didier (D'JO pour les intimes) ancien pilote du Team FRT* et Michel. Ils m'ont laissé accès libre au plateau un samedi matin, le 12 décembre. J'ai fait des 8 à m'en donner le tournis et une fois les commandes et le gabarit du monstre en main, on s'est fait deux heures de circulation sous une pluie battante le mardi suivant. J'étais trempé jusqu'aux os, mais quel bonheur, quel pied. Le vendredi 18 décembre à 14 h, on avait rendez-vous avec l'inspecteur.
L'examen est très simple. D'abord, contrôle de l'équipement du pilote comme pour tout candidat. Ensuite vérification de l'adaptation des commandes par rapport au handicap et c'est parti. Normalement, il fait faire un peu de maniabilité sur le plateau, mais la piste fait 6 m de large, alors il m'a demandé qu'un demi-tour et un freinage d'urgence. En circulation, il ne demande rien de particulier, il indique juste la direction à suivre pour s'assurer que l’on maîtrise et que l'on ne met personne en danger.
En une semaine c'était plié. Je n'en revenais pas !
Aujourd'hui je suis toujours à la recherche de ma monture, mais l'investissement reste conséquent entre la machine et l'aménagement.
En tout cas si l’envie vous titille, n'hésitez pas. Ce n'est vraiment qu'une formalité.
Bonne route à tous.
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